A Oisterwijk on a formé un comité dans le but de commémorer d’une manière spéciale un groupe de victimes de la deuxième guerre mondiale. Ces victimes de guerre ont été arrêtées par l’occupant allemand et elles ont tous trouvé la mort dans un camp de concentration.

Il y a une liste de plus de 20 personnes juives qui habitaient à l’époque dans le centre d’Oisterwijk et de Heukelom.

Depuis quelques années, pour commémorer ces gens, on pose des pierres partout en Europe sur  le trottoir devant les maisons d’où les juifs furent transportés aux camps. A l’origine, ces pierres s’appellent “Stolpersteine” (stolpern veut dire “trébucher”). Ce sont des pierres de béton, en forme de cubes avec un dessus de laiton, dans lequel on a gravé le nom de la personne, la date de naissance, la date du déportement, la date de la mort et le nom du camp de concentration. Si les maisons des victimes juives n’existent plus, on y va installer de même une pierre d’achoppement.

Le comité est formé de quelques habitants engagés d’Oisterwijk: Sjef van den Bijgaart, le président, Kees Welmers, le secrétaire/trésorier, Ad van den Oord, l’historien et les menbres:  Peter Slingeland, Naomi Adler, Wim Lauwerijssen, Joost van den Berg et Joop de Krom.

Non seulement est-il  important de commémorer les victimes, mais il est encore important de faire passer l’histoire  aux générations suivantes.

Le projet prendra environ deux ans. D’abord on va faire une recherche historique, pour composer une liste complète et correcte des noms et des adresses. Puis on va essayer de trouver les parents pourqu’on puisse leur donner des renseignements sur le projet et de demander leur adhésion. En plus,  on va inviter ces parents à être present au moment que les pierres seront posées sur les trottoirs. Bien sûr qu’on va informer les habitants actuels des maisons concernantes. Le comité a la tâche de s’y prendre soigneusement.

L’artiste Gunther Demnig de Cologne (Allemagne) est en train de créer  les pierres. Il se propose de mettre des pierres d’achoppement partout en Europe, dans tous les pays qui ont été envahis par les Allemands.  “On trébuche sur les pierres avec sa tête et son coeur et il faut s’incliner pour qu’on puisse les lire”.

Si l’on fait une promenade dans une rue quelconque à Oisterwijk et si l’on voit les pierres, la promenade deviendra un voyage à travers l’histoire.

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